Vol dans un magasin en Louisiane, les caméras de surveillance filment le visage de l’homme, un Noir.
Identification faciale → on lance les recherches pour arrêter un Noir qui lui ressemble vaguement, en Géorgie.
Il passera plus d’une semaine en prison pour rien.
Pour les Noirs ou les Asiatiques, les algos produisent entre 10 et 100 fois plus de faux positifs.
[YouTube] Vidéo montrant quelques innovations : la barrière de parking activable en bluetooth, les séparateurs esthétiques de pistes cyclables au Danemark, les barrières de sécurité pour autoroutes qui absorbent les chocs, le casse-vitesse portable, etc.
Extrait de justice d'une affaire à San Francisco en mars 2009.
La caméra ALPR a mal lu une plaque, le policier n’a pas vérifié visuellement (il a juste cru aveuglément l’alerte du système) et a arrêté violemment la conductrice, qui a été mise ensuite en garde à vue.
"It is undisputed that the ALPR occasionally makes false “hits” by misreading license plate numbers and mismatching passing license plate numbers with those listed as wanted in the database."
Caméra filme une plaque de voiture. La police arrête violemment le conducteur, surtout qu’il est noir.
Il découvre que sa plaque a été subtilisée : des criminels ont volé sa plaque et mis la leur sur sa voiture.
Firme qui vend un logiciel-espion qui enregistre des captures d’écran de tout ce que fait l’autre.
Officiellement pour traquer les employés fainéants ou protéger les enfants.
Dans les faits, c’est surtout utilisé par les maris jaloux.
Dangers de la collecte de données à tout crin, pour tout mesurer, anticiper, décider et régir le monde.
C’est toujours arbitraire (comme mesurer le « bonheur » sur base du % de propriétaires, de maladies, des salaires, etc.).
Toujours à l’insu des utilisateurs. Et si ça conduit à adapter l’UX pour aller vers des comportements formatés, c’est une perte de richesse.
Belle synthèse des sempiternelles prédictions que l’email est mort au profit de Slack, WhatsApp, etc.
Et en réalité on sait que c’est impossible et que l’email sera toujours présent car universel et décentralisé.
Ce qu’on lui reproche est d’être mal utilisé par les gens → les plateformes sont des compléments utiles mais pas une substitution 100 %.
Histoire vécue en 2008 en Turquie.
Échange de SMS houleux entre deux ex. L’alphabet n’étant pas entièrement pris en charge sur un des téléphones, le système le remplace par une autre lettre.
Ça a donné un quiproquo qui a fini en dispute et meurtre.
L’AFCIA, présidée par Cédric Sauviat.
Explique les dangers de l’IA : absence de comité d’éthique, projet ayant des objectifs financiers déguisés en bienfaits pour l’humanité
Performant mais effrayant aussi, surtout qu’il y a beaucoup de false positives.
Limité à quelques queries par jour.
Multiprise où on insère une carte SIM - on appelle le numéro et le micro se lance (portée = 5 mètres).
Micros-espion, caméras dans les lunettes, dans un porte-clé, dans un chargeur d’appareil, etc. avec les prix et les liens vers les sites qui les vendent
Bel exercice de réflexion mettant en avant notre capacité de faire preuve de « retenue » pour refuser la course aux armements, l’obsolescence programmée et la dépendance aux éditeurs des logiciels propriétaires
Bois où on remplace la lignite par de la résine.
Il devient léger, très solide, on peut même en faire des écrans tactiles.
Bref, une technologie prometteuse, même si encore en développement.
Croire qu’il y a une seule IA (il y a deep learning, big data)
Croire que IA = innovation (souvent c’est un bête algo)
Croire que c’est cher + GAFAM vont tout dominer (non, ils n’auront pas les données de tous les secteurs)
Croire que l’IA est intellgente (contre-exemple : chatbots idiots qu’on entraîne à devenir nazis)
Croire qu’elle va dépasser les humains et être autonome
Service de monitoring des adresses IP qui utilisent les .torrent
En bref, ça permet de voir qui télécharge quel type de donnée et quel volume.
Paired image-to-image translation, trained on synthetic data generated by StyleGAN2 outperforms existing approaches in image manipulation
Une prouesse d’ingénierie mathématique, exploitant notamment la magie des « copula gaussiennes », qui démontre précisément que la probabilité de ré-identifier avec certitude une personne sur base de quelques données socio-démographiques anonymisées, est de 99,98 %. En clair : non seulement on peut retrouver n’importe qui, mais la certitude d’avoir trouvé la bonne personne est quasi-totale. De quoi jeter un fameux pavé dans la mare du RGPD et couper l’herbe sous le pied de tous les « exploitants » de données qui balayaient les risques d’un revers de la main.